Dans un communiqué, trois rapporteurs spéciaux et le Groupe de travail sur les entreprises et les droits de l’homme estiment que les instances sportives "ne doivent pas fermer les yeux sur les graves violations des droits humains", faisant référence à ce qu'ils qualifient de "génocide en cours" à Gaza. Ils s'appuient notamment sur le précédent de la Russie, exclue des compétitions en 2022 après l'invasion de l'Ukraine, pour demander une mesure similaire contre l'État hébreu.

 

Les experts précisent que leur recommandation vise l'État et non les joueurs, estimant qu'il ne devrait y avoir ni discrimination ni sanction individuelle contre des joueurs en raison de leur origine ou nationalité". Cet appel intervient dans un contexte de pressions croissantes : Éric Cantona a récemment réclamé une suspension d'Israël lors d'un événement à Londres, dénonçant un "double standard", tandis que le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a suggéré une exclusion tant que "la barbarie continuerait" à Gaza. Ces prises de position relancent le débat au sein du monde sportif sur la responsabilité des instances face aux crises humanitaires et politiques.