Au moment de franchir la ligne trempée du stade national de Tokyo ce dimanche, Busang Collen Kebinatshipi et ses partenaires Lee Bhekempilo Eppie, Letsile Tebogo, Bayapo Ndori, peinaient à rester en place. Comme émerveillés par leur propre prestation. Le relais du 4x400 m botswanais était alors devenu champion du monde, devançant les États-Unis et l’Afrique du Sud. Une victoire symbolisant à merveille la supériorité du pays africain sur la distance, déjà titré en individuel à Tokyo grâce à Kebinatshipi.

 

 

Alors pour célébrer ce succès en relais, le président du Botswana Duma Boko a vu les choses en grand puisqu’un jour férié a été décrété ce lundi 29 septembre. Cette décision a été annoncée depuis New York durant l’Assemblée générale de l’ONU dans un discours où il parle « d’une victoire historique pour l’Afrique », comme le relaie la BBC. L’été dernier, le prédécesseur de Boko, Mokgweetsi Masisi, avait lui mis en place deux demi-journées fériées pour célébrer le titre de Letsile Tebogo sur 200 m aux JO de Paris 2024.

 

 

« Je veillerai à ce que tout le monde sache que les diamants naturels du Botswana ne se trouvent pas seulement dans le sol, ce sont aussi nos athlètes champions du monde », s’est réjoui le président, également conquis par la médaille de bronze remportée par Bayapo Nori sur 400 m.