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Syrie, Cuba, Iran… L’administration Trump veut imposer de nouvelles restrictions sur son sol aux citoyens de plus de 40 pays

2025-03-15 10:58:06 - Il manque encore quelques informations, mais certaines ont commencé à filtrer. Plusieurs médias américains ont dévoilé vendredi que l’administration Trump préparait de nouvelles restrictions pour les citoyens de plus de 40 pays. La liste, qui circule au sein du gouvernement, prévoit trois catégories. 

D’abord, les pays en « rouge », dont les citoyens seraient catégoriquement interdits d’entrer aux États-Unis. Seraient concernés l’Afghanistan, le Bhoutan, la Corée du Nord, Cuba, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen.

Ensuite, les pays en « orange ». Pour leurs ressortissants, l’entrée aux États-Unis serait extrêmement restreinte, mais pas complètement interdite. L’obtention d’un visa travail sous certaines conditions (notamment l’obligation de se soumettre à un interrogatoire) serait possible, mais les étudiants et les touristes, eux, en seraient privés. Dans cette liste pourraient figurer la Biélorussie, l’Érythrée, Haïti, le Laos, le Myanmar, le Pakistan, la Russie, le Soudan du Sud…

Une vingtaine de pays devraient atterrir sur une liste « jaune » et bénéficieraient de 60 jours pour clarifier leur position sur plusieurs points (de sécurité, d’information sur les voyageurs…) au risque d’être basculés dans l’une des deux autres catégories. Parmi eux, l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cambodge, le Cap Vert, le Tchad, le Mali, le Vanuatu, le Zimbabwe…

Des interrogations sur les citoyens déjà présents aux États-Unis

Des sources proches du dossier ont fait savoir au New York Times que cette liste pouvait encore être modifiée d’ici son arrivée à la Maison-Blanche, prévue la semaine prochaine. Par exemple, si la coopération avec un pays risquait d’être mise en péril par sa présence dans telle ou telle catégorie.

Mais pour l’heure, il reste de grosses interrogations, à commencer par le fait de savoir si ces restrictions de voyage concerneront aussi les citoyens qui se trouvent déjà aux États-Unis, et si les possesseurs d’une carte verte seront soumis à ces règles.

En 2017, pendant son premier mandat, Donald Trump a interdit de territoire des citoyens en provenance de certains pays dans ce qu’il a appelé un « Travel Ban ». À son arrivée à la Maison-Blanche, Joe Biden l’a annulé. Mais dès son retour au pouvoir en janvier, le milliardaire républicain a signé un décret visant à le réinstaurer. Ces restrictions, si elles sont appliquées, seront encore plus sévères que lors du premier passage de Donald Trump dans le Bureau ovale, ont fait savoir au New York Times des sources proches du dossier.

Le Parisien/Photo:REUTERS/Evelyn Hockstein/File Photo

 
 
 
 
 

: Afrique Monde