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France-Côte d’Ivoire : Révélations sur la douche froide infligée par Emmanuel Macron au couple Ouattara à l’Elysée

2020-09-14 18:25:10 - Le déjeuner de l’Elysée mendié des jours durant par Alassane Ouattara et obtenu au travers d’un éreintant jeu de coudes de son épouse française Dominique Nouvian, aura finalement coûté toute sa dignité au locataire  du Palais du Plateau d’Abidjan.

C’est au prix d’une monumentale rebuffade que le candidat à un 3ème mandat présidentiel présumé indu à la présidence de la Côte d’Ivoire a finalement obtenu le rendez-vous forcé avec le lointain successeur de son mentor Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’Etat ivoirien qui ne devrait d’avoir été reçu par son homologue élyséen -après avoir poireauté des jours entiers comme l’épouse attendant dans l’antichambre que le fier époux daigne enfin lui faire l’aumône d’un regard- que grâce à l’activisme de son épouse, s’est retrouvé impuissant quand celle-ci s’est vu refuser l’accès au dîner. Un dîner auquel elle n’avait pas logiquement sa place, comme l’expliquent les détracteurs du régime ivoirien, mais auquel son époux, habitué des coups de force, aurait réussi à l’imposer en passant en force, n’eut été le caractère revêche du protocole d’Etat français.

Si de mémoire d’Africain c’est déjà la pire des humiliations que d’être contraint d’abandonner son épouse à la porte pour aller déjeuner, le service d’ordre élyséen a cru devoir pousser plus loin le bouchon de l’humiliation en soumettant le vieux président de près de 80 ans à une marche harassante sur environ un demi kilomètre, qui plus est sous les crépitements des caméras qui se plaisaient avec malveillance à immortaliser le supplice d’un homme ayant maille à partir avec son propre équilibre physique, mais ayant des prétentions de vouloir contrôler la bonne marche d’une Côte d’Ivoire forte de ses près de 27 millions d’âmes.

Tout ça pour ne même pas arracher  –une fois n’est pas coutume- une feinte diplomatique aux « amis » français auxquels il commence à insupporter qu’on veuille à chaque fois les mêler à toutes les combines de la vieille garde pouvoiriste et affairiste en Afrique, au nom des “intérêts françafricains”, comme si l’Hexagone était condamnée à ne pas avoir d’une relation franco-africaine réinventée selon le paradigme de l’équité et dépouillée des scories infamantes du colonialisme perpétuel.

Par Ndam Njoya Nzoméné 

 
 

: Afrique Monde